Transition énergétique : un vivier d’emplois pour l’économie hexagonale (Les Échos)

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Les compétences seraient-elles le nouveau nerf de la guerre contre la crise environnementale ? Oui, à en croire la filière des réseaux électriques, avec des acteurs comme Enedis, RTE ou encore Gimelec, qui évoque 43 000 recrutements nécessaires, à l’horizon 2030, pour réussir la transition énergétique. Plus globalement, la planification écologique serait créatrice de 200 000 à 550 000 emplois d’ici à cinq ans, selon l’organisme interministériel qui en a la charge.

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L’enseignement au diapason

Certes, l’enseignement tend à se mettre au diapason de la décarbonation et chaque jour apporte son lot de nouvelles formations. Pour exemple, l’Institut national des sciences et techniques nucléaires vient d’annoncer le lancement, avec l’IFP School, d’un nouveau mastère sur le management de l’énergie et du carbone. Un label des métiers de la transition énergétique, qui permet d’identifier les diplômes, du CAP au Bac + 3, préparant à ces postes, a même vu le jour.

« Malgré cela, le ‘sourcing’ des candidats n’en finit pas de challenger les entreprises, car l’innovation accélère la cadence, donc les solutions se renouvellent très vite, se complexifient, et il est compliqué de suivre », résume Thomas Moreau, le président de Rexel France, distributeur de produits et services pour le monde de l’énergie, également spécialisé dans le génie climatique, les automatismes industriels et la data communication-sécurité.

Malgré cela, le 'sourcing' des candidats n'en finit pas de challenger les entreprises, car l'innovation accélère la cadence, donc les solutions se renouvellent très vite, se complexifient, et il est compliqué de suivre 

Thomas Moreau

Président de Rexel France

Avec un maillage territorial de 500 agences et 13 centres logistiques, et comptant plus de 200 000 entreprises clientes (de quoi réaliser 3,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires), Rexel accompagne la montée en compétences techniques, mais aussi commerciales et financières, de ses clients. « Nos équipes commerciales sont formées pour aider les installateurs à promouvoir et à vendre des systèmes toujours plus évolués et innovants », explique ainsi Thomas Moreau.

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Outre les enjeux de fidélisation, Thomas Moreau soulève pour sa part la nécessité d’adapter les cursus de montée en compétences aux habitudes des nouvelles générations. « Nombre de jeunes sont motivés par les sujets d’électrification et de décarbonation. Mais si on ne met pas à leur disposition des modèles de formation plus digitalisés et immersifs, en adéquation avec leurs modes de consommation, on les perd », conclut-il.

 

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