La transition énergétique est telle une chance pour les mobilités collectives a commencé par le train. Fabien Renou, rédacteur en chef du moniteur, nous répond.
Fabien Renou
On a la possibilité, pas partout, mais encore dans beaucoup d’endroits, de densifier l’usage du réseau ferroviaire, c’est-à-dire que, sur une même ligne, on peut faire passer parfois encore deux fois plus de trains si besoin. Là, c’est une question de financement, on sait que les trains du quotidien sont financés, pas les régions, donc il y a un vrai sujet. Là aussi, c’est un peu une histoire de serpent qui se mord la queue, c’est-à-dire que quand le ter passe toutes les heures, les gens prennent leur voiture, quand le passe toutes les dix minutes ou tous les quarts d’heure les gens peuvent laisser leur voiture parce qu’il y a une souplesse plus grande. Il y a une question d’offres là aussi, de coût évidemment, parce que le train est largement subventionné, quand même pas la collectivité. Et ensuite, ce qui est intéressant, en tout cas dans les années qui viennent, ce qui offre le potentiel de décarbonation le plus fort, c’est le développement des services express régionaux, métropolitains, les SERM, plus connu sous le monde RER métropolitain. Le mot changé entre métropolitain et SERM, puisque justement, il ne se réduira pas à du ferroviaire, à priori, puisque les services vont porter du ferroviaire, mais aussi du bus au niveau de service. Et là-dessus, on attend beaucoup dans le tissu métropolitain, pour créer, renforcer des voies. Il y a des travaux sur l’infrastructure ferroviaires qui va devoir être remise à jour, soit d’infrastructure nouvelle, soit de mise à niveau des infrastructures actuelles, de signalisation, etc, pour pouvoir densifier le passage des trains.